Les SPCI ou sociétés civiles de placement immobilier sont des formes d’investissement épargne de plus en plus appréciées. Cela consiste, en fait, à placer des fonds collectifs dans le domaine de l’immobilier. Il existe deux types de SPCI dont ceux qui privilégient le rendement, appelés également les SPCI classiques, et celles spécialisées dans un secteur particulier (fiscales, valorisation, etc.). Mais dans un cas comme dans un autre, les principaux avantages sont à peu près les mêmes.
SPCI : investissement immobilier plus accessible avec un rendement plus intéressant
Investir dans des parts de SPCI est un bon début si vous envisagez de commencer à épargner, à accroître votre capital ou de réduire votre fiscalité. En fait, avec les trois types de SPCI, c’est un placement qui peut être accessible à tous. Si vous souhaitez obtenir des compléments de revenus réguliers, tout en ayant un actif à disposition, les spci de rendement vous conviennent le mieux. Si l’objectif est d’épargner avec un pourcentage plus intéressant sur une période donnée, les SPCI de valorisation sont les plus adaptées. Sinon, si vous avez déjà un ou plusieurs patrimoines, les SPCI fiscales permettent de réduire votre fiscalité.
D’autre part, il est également possible de choisir le type d’immobilier correspondant à son budget et à son objectif. Cela peut être des locaux commerciaux, des immobiliers de la santé et de l’éducation, ou de l’immobilier d’habitation. Mais le plus intéressant, c’est qu’une part s’achète à partir d’une centaine d’euros. Il n’y a donc plus besoin de dépendre du marché, tel le cas de l’immobilier classique.
Par ailleurs, le rendement avec des parts de SPCI sont plus intéressant que les autres investissements de la même catégorie appelée « pierre-papier ». En effet, cela peut atteindre jusqu’à plus de 5 %. Cela dépend du marché, mais aussi de la SPCI que vous choisissez. Un comparatif et un guide sont disponibles sur www.scpi-online.com.
La gestion est confiée à des professionnels
Contrairement au placement locatif ou la vente immobilière, l’investisseur de parts de spci est dispensé de la gestion du bien. Cela explique les frais de gestion qui peuvent paraître plus élevés si on ne connaît pas le domaine. En fait, tout ce qui est gestion est pris en charge par des professionnels employés par la société à qui vous avez confié vos parts. Cela peut toucher les assurances, les travaux, les impôts locaux, etc.
Pour ce qui est des travaux d’entretien, les professionnels se chargent de tous types de suivi nécessaires. Le but est de faire en sorte à ce que le patrimoine et les locaux soient toujours adaptés à l’usage des locataires. C’est-à-dire que ces gestionnaires s’assurent de la préservation d’un bien de qualité, tout en veillant à ce que la location se fasse dans des meilleures conditions.
De cette manière, vous n’avez plus qu’à attendre et à encaisser vos revenus. Généralement, cela commence après la période de carence, c’est-à-dire quatre mois après l’investissement. Le versement se fait par trimestre.
Transparence garantie pour les investisseurs
Il est vrai que le fait de confier la gestion de son investissement à une tierce personne crée toujours des hésitations. Mais les sociétés civiles de placement immobilier sont soumises au visa de l’AMF ou Autorité des Marchés Financiers. En effet, leur statut leur oblige à une grande transparence vis-à-vis de leurs associés investisseurs de part.
Ainsi, que vous choisissiez une spci rendement ou une autre plus spécifique, vous recevrez, avec le versement trimestriel, tous les documents relatifs à votre investissement. Cela concerne notamment l’évolution de votre placement et les détails de chaque opération effectuée dans le cadre de la SPCI.
Pareillement, la partie fiscalité est aussi concernée par cette transparence. Effectivement, comme tout placement immobilier, investir dans la SPCI implique une fiscalité relative à ce que vous possédez comme parts. Vous recevez donc une déclaration personnelle liée à votre investissement (imposition des revenus fonciers ou des produits financiers accessoires, les plus-values en cas de vente). Dans tous les cas, vous recevez toujours un bordereau fiscal chaque année pour trouver les montants exacts à déclarer.